L’Agence pénitentiaire du Bénin avec le soutien du Projet d’appui à l’amélioration de l’accès à la justice et la reddition des comptes au Bénin (PAAAJRC II) a procédé au cours d’un atelier tenu ce mercredi 28 juillet à l’infosec de Cotonou, à la pré-validation du guide du surveillant pénitentiaire. Cet atelier intervient un mois après celui tenu à Possotomè au cours duquel le document a été élaboré.

Il s’agit d’un document capital qui permettra aux surveillants pénitentiaires d’assurer efficacement la garde et la surveillance des détenus dans les prisons civiles et maisons d’arrêt selon les normes internationales. Le Directeur général de l’Agence pénitentiaire du Bénin François HOUNKPE n’a pas manqué d’apporter cette précision dans son discours de bienvenue. Il rappelle par ailleurs que la mission de sécurité de l’administration pénitentiaire consiste à assurer une sécurité optimale dans les établissements pénitentiaires, en prévenant les évasions, les mutineries, les agressions envers le personnel et toutes sortes de violences carcérales. « La sécurité active, celle qui va être le fait des hommes, demande à ce que chaque geste professionnel soit défini par une procédure claire qui fixe en détail le mode opératoire », estime l’autorité pénitentiaire. D’où la nécessité d’un guide du surveillant pénitentiaire pour un mieux vivre en milieu carcéral.

A en croire Flavien SOSSOU, Directeur national du PAAAJRC II, ce guide contribuera à améliorer la connaissance de la réglementation nationale et des standards internationaux applicables en matière carcérale. Il exhorte les surveillants pénitentiaires à se l’approprier après sa validation pour un fonctionnement harmonieux de tout lieu de détention.

Pour Ulrich Gilbert TOGBONON, Directeur adjoint de cabinet du ministre de la justice et de la législation représentant le garde des sceaux, ce guide vient renforcer les actions engagées par le gouvernement pour aligner le système pénitentiaire béninois aux normes et standards internationaux. « Ce document fixe les rôles du surveillant pénitentiaire et les lignes directives qui régissent désormais les relations de celui-ci, à la fois avec les détenus et les intervenants pénitentiaires », informe-t-il. 

Signalons que les travaux de cet atelier de pré-validation ont été conduits par un présidium de trois membres avec à leur tête le conseiller technique juridique du ministre de la justice et de la législation, Antonio Daniel d’ALMEIDA.